Le premier contact

Aujourd’hui nous nous sommes rendus à 9h00 à la clinique Medi Club Georgia afin de rencontrer le médecin et faire les examens.

Au programme, discussion avec le médecin sur notre situation médicale, notamment infectieuse, ainsi que sur le déroulement du séjour et du traitement. Ses explications étaient très semblables à ce que nous avons eu comme information préalables. Nous écrirons prochainement un article détaillant tout cela.
Nous nous sommes ensuite rendus en radiologie où nous avons fait des radiographies du thorax (donc des poumons), puis auprès de l’infirmière pour une prise de sang et une culture d’expecto (sécrétions pulmonaires).
Denis n’ayant pas réussi à expectorer immédiatement, nous retournerons demain à la clinique.

Durant tous nos transferts et consultations nous sommes accompagnés par une traductrice français-géorgien.

La suite à demain…

Et c’est parti!

Ce matin, réveil en heure précoce (ou nuit blanche) car notre avion décolle à 7h de l’aéroport de Genève.

Toute se passe sans encombres, nous sommes actuellement en escale à Istanbul et prêts au décollage pour Tbilisi.

Nous vous disons d’ores et déjà merci infiniment pour votre soutien, et à toute à l’heure…

MARCHETHON 2019

Le samedi 5 octobre 2019

Retenez cette date, chaussez vos baskets, sportifs ou non, venez nombreux partager cette journée marquée sous le signe de la bonne humeur et de la convivialité. Courez ou marchez, vous choisissez ! Tout le bénéfice est versé dans son intégralité à la Fondation de la Mucoviscidose, afin de soutenir les adultes atteints de cette maladie et améliorer ainsi leur qualité de vie. 

Faites que cette journée améliore les leurs ! 

En 2018, vous avez été 1143 inscrits à Lausanne !!!

Source : http://www.marchethon.ch

Phagoburn : premiers pas en France


La résistance toujours plus grande des bactéries aux antibiotiques est un problème aigu sur les théâtres d’opérations extérieures, mais surtout une menace mondiale majeure de santé publique. La phagothérapie, utilisation thérapeutique de virus spécifiques (les bactériophages ou phages) pour détruire ces bactéries, est une idée ancienne qui retrouve une actualité face à ce redoutable défi.

The Lancet Infectious Diseases consacre sa couverture de janvier à l’article publié par un groupe européen piloté par le centre de traitement des brûlés (CTB) de l’HIA Percy, en binôme avec une PME française de biotechnologie, pour présenter les résultats de l’étude PHAGOBURN.

PHAGOBURN, projet conduit de 2013 à 2017 et financé par la Commission européenne, est la première étude au monde à avoir rigoureusement évalué, comparativement à un traitement de référence, l’efficacité de bactériophages produits selon les standards pharmaceutiques pour traiter des infections bactériennes. Il s’agissait d’infections de brûlures (dues à la bactérie P.aeruginosa) chez des patients hospitalisés dans 11 centres de brûlés de France, Belgique et Suisse. Le CTB de Percy a inclus à lui seul 40 % des malades. Au final, les bactériophages ont effectivement montré leur capacité d’élimination des bactéries cibles, avec plusieurs limites riches d’enseignements.

Très attendue, cette publication dans la plus prestigieuse revue internationale de maladies infectieuses consacre le caractère innovant du projet, son importance pour la santé publique, et la qualité du travail réalisé. Elle conclut une aventure complexe, qui a ouvert de nouvelles perspectives et permis des progrès précieux en vue de faire entrer pleinement la phagothérapie dans l’arsenal des traitements antibactériens modernes.

source :https://wp.unil.ch/phageback/phagotherapie/clinique/

À quand la Suisse ?

Devant les réticences incompréhensibles des institutions médicales helvétiques, les différents projets liés à la phagothérapie sont au point mort. Une possibilité d’ouverture pointait au CHUV mais une enveloppe de 30 mio aurait dû être ouverte. Le montant indiqué a rebuté les différents acteurs et le projet s’est donc éteint dans l’oeuf.

La situation actuelle de Denis et Martial

Afin de diminuer la prolifération de bactéries dans leurs poumons, toutes les personnes atteintes de mucoviscidose ont très fréquemment recours aux antibiotiques. Denis et Martial n’y échappent pas ! Denis en reçoit par voie orale 5 à 6 fois par année et par voie intraveineuse 2 à 3 fois par année à l’hôpital durant chaque « cure de 15 jours ». Martial en reçoit par voie orale en continu 2 fois par jour depuis environ 6 ans et par voie intraveineuse 6 à 7 fois par année. Avec les années, Martial a développé de nombreuses résistances aux antibiotiques. Dans cette situation, il existe un panel important de différentes souches d’antibiotiques, mais le choix encore efficace devient mince et deviendra nul de manière inexorable d’ici quelques semaines, mois ou années. Une fois le panel d’antibiotiques épuisé, il n’y aura plus d’autres alternatives et le temps leur sera alors compté.